Une très grande partie des difficultés que nous rencontrons dans notre vie psychique sont liées à l’une ou l’autre de ces cinq grandes problématiques :

• l’abandon
• le rejet
• l’humiliation
• la trahison
• l’injustice.

Lorsque l’une de ces problématiques agit en nous, tout se passe comme s’il s’agissait d’une blessure au niveau psychique. Il y a des blessures à vif qui font très mal, sans qu’on les touche. Il y a des blessures à peine cicatrisées. Il y a des blessures anciennes qui laissent juste une trace, un souvenir et qui nous font comme boiter, psychologiquement. Afin d’être libre et en paix avec nous-mêmes, nous avons pour tâche de guérir complètement ces blessures en nous.

En tête de ce billet, j’ai noté « blessures de l’âme ». Pourquoi ?

— Je suis convaincu que nous avons une âme. En dehors de toute considération sur la réincarnation, il me paraît évident que les grandes blessures personnelles que nous contractons finissent par s’inscrire au niveau de notre âme.

— J’ai déjà vu des situations où la personne souffrait d’une peur invraisemblable de l’abandon… sans n’avoir jamais subi d’abandon dans sa vie. Il me paraît alors simplement plausible — et même extrêmement vraisemblable — de considérer que la personne souffre d’une blessure au niveau de son âme. Quant à savoir si c’est un «  défaut de fabrication » ou une blessure contractée dans une autre vie, chacun peut penser ce qu’il veut. En ce qui me concerne, je considère comme beaucoup plus vraisemblable que la blessure remonte à une autre incarnation.

Pour être tout à fait complet, on peut ajouter qu’une personne peut aussi être porteuse de blessures de ses ancêtres, comme l’explique la psychogénéalogie ¹. On parlerait alors de blessure atavique. De toute façon, qu’il s’agisse d’une blessure atavique ou d’une blessure de l’âme, le travail que la personne aura à faire sur elle-même sera le même.

le 7 avril 2015